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Sabtu, 01 Maret 2014

années 1930 au Stade français109 et pratiqué notamment par Charleville en 1936110) et le «



Arsène Wenger, actuel manager d'Arsenal FC
L'entraîneur apparaît vers la fin du xixe siècle en Grande-Bretagne. Il remplace alors le capitaine dans nombre de ses fonctions, de la sélection des joueurs à la direction des séances d'entraînement. De nombreux joueurs deviennent entraîneur ; toutefois, le statut d'entraîneur est encadré dans certains pays par des obligations de diplômes. Ces diplômes et formations spécifiques apparaissent en France dès les années 1920, mais ils ne deviennent incontournables qu'au début des années 1970 sous la pression de Georges Boulogne99, notamment. L'entraîneur peut de plus cumuler des fonctions sportives et administratives. On l'appelle alors manager. C'est le statut normal de la majorité des entraîneurs officiant en Angleterre tandis que dans les pays latins, les dirigeants gardent la main sur les aspects administratifs. Certains dirigeants n'hésitent d'ailleurs pas à intervenir dans les choix techniques, du recrutement à la composition d'équipe en passant par les options tactiques.
Le remplacement de joueurs reste longtemps absent des règlements. Cette absence n'empêche toutefois pas quelques cas isolés comme ce changement de joueur opéré le 20 janvier 1917 en championnat d'Écosse100 ou lors de matchs internationaux amicaux. Le premier changement pour un match qualificatif à la Coupe du monde s'opère le 11 juin 1933 à l'occasion de la rencontre Suède-Estonie101. Il faut attendre la saison saison 1965-1966 pour voir le Championnat d'Angleterre autoriser un remplacement sur blessure100. L'Écosse adopte la règle une saison plus tard100. En 1967, la loi du jeu autorise le remplacement d'un joueur à la convenance de l'entraîneur100. La règle entre en application en 1967-1968 dans les compétitions nationales. La première phase finale de la Coupe du monde concernée est celle de 1970. Deux remplacements de joueurs sont autorisés dès cette édition 1970. En phase finale, l'URSS procède au premier remplacement le 31 mai 1970 à l'occasion du match d'ouverture face au Mexique : Viktor Serebryanikov remplace Anatoli Puzach102. Le second remplacement est progressivement autorisé dans les compétitions nationales (1976 en France103). Un troisième remplacement de joueur est autorisé en 1995104. À l'origine, un seul remplaçant polyvalent était disponible pour effectuer l'unique remplacement. On passe logiquement à deux joueurs sur le banc dans les années 1970 puis à un maximum de sept (1996104) dans les compétitions internationales et certaines compétitions nationales. Le nombre des remplacements est libre en match amical après accord entre les deux équipes, puis est limité à six maximum en 2005 pour les matches amicaux internationaux entre sélections nationales105.
Évolutions tactiques
Article détaillé : Dispositifs tactiques en football.


Dispositif tactique en « WM »
Des années 1880 à 1925, la pièce essentielle d'une équipe est son avant-centre qui constitue la pointe d'une formation où figurent cinq attaquants, trois milieux et deux défenseurs. Les attaquants doivent être puissants car le hors-jeu est signifié si moins de trois joueurs se trouvent entre la ligne de but adverse et celui qui reçoit une passe. Le passage de trois à deux joueurs pour un hors-jeu change en profondeur le jeu. On passe de 4 700 buts marqués par saison dans les deux divisions de League anglaise à 6 373 dès l'entrée en application de cette modification106. L'entraîneur Herbert Chapman met au point une tactique innovante, dite en « WM », c'est-à-dire trois défenseurs, deux milieux, deux inters (milieux offensifs) et trois attaquants106. Les quatre joueurs du milieu de terrain constituent le carré magique107, marquant la montée en puissance du poste de milieu offensif (ou inter) dont le rôle est d'alimenter l'avant-centre en ballons.
Le WM règne en maître absolu jusqu'en 1953 et la fameuse défaite des Anglais à domicile face aux Hongrois, qui évoluent déjà en 4-2-4. Avant le triomphe des 4-2-4, 4-3-3 et autres 4-4-2, les Suisses, les Français et les Italiens mettent au point des tactiques basées sur la défense : le « verrou suisse » (ou « verrou Rappan » du nom de l'entraîneur-joueur autrichien Karl Rappan qui met en place ce système au Servette de Genève en 1932108), le « béton » (initié par Robert Accard au début des années 1930 au Stade français109 et pratiqué notamment par Charleville en 1936110) et le « Catenaccio ». Ces tactiques sont notamment affinées après la Seconde Guerre mondiale par Helenio Herrera et déclinées dans de nombreux pays, donnant par exemple naissance au « Riegel » en Allemagne. L'innovation principale de ce dispositif tactique est la création du poste de libéro nommé verrouilleur ou bétonneur à l'origine. Il se place derrière la ligne de défense, généralement de trois puis quatre joueurs, et a pour tâche de colmater les brèches.

Les transferts ont toujours existé dans le football et leur prix augmente rapidement. Le Britannique



Équipe de jeunes
Les jeunes joueurs découvrent généralement le football dans la cour de récréation, dans la rue ou sur des terrains de fortune sur lesquels les buts sont simplement signalés par des cartables ou des blousons. L'étape de la découverte passée, l'intégration à une école de football dans un club de jeunes est nécessaire pour acquérir quelques fondamentaux. Dès cette période, les joueurs les plus prometteurs, techniquement ou physiquement, sont détectés et rejoignent des centres de formation (France), des Academy (Royaume-Uni) ou des clubs dits formateurs qui ont la charge de préparer les joueurs au métier de footballeur. Une minorité de joueurs atteint ce but et devient effectivement footballeur professionnel. La majorité n'est pas retenue pour passer pro et ces joueurs doivent se contenter d'évoluer au mieux en semi-professionnel.
Pédagogie du football
Deux méthodes pédagogiques principales sont proposées aux jeunes joueurs. Dans la première, analytique, utilisée depuis des décennies, l'éducateur découpe l'activité en gestes techniques. Il démontre chaque geste et le fait répéter. Dans la deuxième, appelée globale ou intégrée, l'éducateur met en place des situations qui posent des problèmes aux joueurs. Il appartient aux joueurs de trouver des solutions et de mettre en place des stratégies pour y parvenir. Dans cette méthode, les jeunes joueurs sont actifs de leur apprentissage. L'éducateur guide les joueurs et ne leur donne pas les réponses immédiatement mais procède par questionnement pour leur permettre de trouver la solution par eux-mêmes.
Caractéristiques du jeu
Pratiquer le football implique une activité physique intense et prolongée. En 90 minutes, selon son poste, un joueur parcourt entre 6 et 11 km et perd en moyenne 2 kg. Les blessures, généralement aux chevilles et aux genoux79, touchent tous les types de footballeurs, professionnels ou amateurs, jeunes ou vieux. La mort subite, en match ou à l'entraînement, est également un phénomène touchant tous les niveaux. Les cas sont rares mais posent la question des limites physiques des joueurs avec en toile de fond l'éternel débat sur le calendrier, trop chargé. Un sportif ne peut pas être à 100 % sur l'ensemble d'une saison, et la gestion du calendrier fait partie du jeu.
Le dopage est présent de longue date dans le football80. De très forts soupçons planent ainsi sur l'équipe d'Allemagne de 1954 qui remporte la Coupe du monde. L'enquête lave finalement la Mannschaft qui n'aurait procédé qu'à des piqûres de glucose81. La position des instances qui affichent en façade leur volonté de lutter contre ce fléau est assez ambiguë. La FIFA refuse ainsi longtemps de confier à l'Agence mondiale antidopage (AMA) la gestion de cette question. Un accord est trouvé en juin 2006 avec le CIO qui demandait à toutes les fédérations internationales de parapher le code mondial antidopage. La FIFA conserve toutefois son autorité en matière de suspension82.
Mis à part le baseball, le football est le sport collectif le plus sujet à des surprises sur un match83. De la victoire inattendue de West Bromwich Albion FC face à l'« Invincible » Preston North End en finale de la FA Cup 1888 à l'élimination de l'Olympique de Marseille par les amateurs de l'USJA Carquefou en Coupe de France 2007-08, l'histoire du football est marquée par de nombreux résultats étonnants. Comme le dit un adage sportif particulièrement adapté au football : « sur un match, tout est possible ». Cette possibilité laissée aux « petits » de triompher des « grands » est l'un des attraits du football.
Environnement des joueurs
Article détaillé : Transfert (football).
Les premiers joueurs sont principalement des étudiants. Gentlemen et ouvriers constituent la deuxième vague. On retrouve cette même évolution en dehors des îles Britanniques dans de nombreux pays. Les joueurs gardent le contrôle du jeu à ses débuts, puis les dirigeants prennent l'ascendant au niveau professionnel comme amateur. Commence alors la longue période de l'« esclavage84 » avec des joueurs liés à vie à leurs clubs et transférables selon le bon vouloir des dirigeants qui s'arrangent pour tirer les salaires vers le bas. Pour l'exemple, après quinze ans de carrière, l'international français Thadée Cisowski ne touche que 400 francs par mois en 196185, soit environ 30 % de plus que le SMIC. Des syndicats de joueurs se forment pourtant dès le début du xxe siècle au Royaume-Uni, mais ces derniers ne parviennent pas à peser réellement sur ces problèmes86. La situation change dans les années 1960 avec la constitution de syndicats modernes, comme l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) en France. Ces derniers militent pour une hausse des salaires, la mise en place du contrat à temps ne liant plus à vie le joueur et le club et une amélioration des conditions de retraite. Les clubs et autres organismes dirigeants ne prennent pas au sérieux ces revendications, puis doivent céder. Le contrat à temps est ainsi adopté en France en 196987. Le combat est mené conjointement en Angleterre depuis 1961. Le syndicat des joueurs anglais obtient quelques avantages financiers mais les clubs refusent d'accorder la formule du contrat à temps. Billy Bremner publie un texte fameux au début du printemps 1974 resté sous le nom de « L'esclave blanc » : « Il n'y a pas de raison de faire de discrimination entre les hommes et les footballeurs88 ». Le gouvernement anglais intervient dans la foulée (avril 1974) en dépêchant des observateurs à Paris auprès de la FFF, de la Ligue et de l'UNFP pour évaluer le système du contrat à temps89. Il faut toutefois attendre 1978 pour voir l'Angleterre adopter le contrat à temps90. Ce type de contrat se généralise ensuite. Les nations de l'Europe de l’Est conservent ainsi les droits sur leurs joueurs à vie jusqu'à la chute du système communiste. Des lois interdisaient même tous transferts de joueurs à l'étranger ou limitaient cette possibilité, comme en Yougoslavie pendant les années 1980, aux joueurs de plus de 27 ans.
Depuis les années 1970, les « esclaves » se sont progressivement transformés en « mercenaires91 ». Conseillés par des agents, ils jouent désormais avec les lois de l'offre et la demande pour tirer les salaires vers le haut. Au milieu des années 1980, les salaires des footballeurs restent encore en retrait par rapport à d'autres disciplines comme la Formule 1, le basket-ball américain, la boxe, le golf et le tennis notamment. Diego Maradona ne reçoit que l'équivalent de 7,5 millions de francs français par saison à Naples tandis que le boxeur Larry Holmes perçoit plus de 45 millions sur la seule année 198492. Au classement des sportifs les mieux rémunérés en 200693, Sports Illustrated place Ronaldinho en tête du classement des footballeurs avec 32,7 millions de dollars de revenus, au même niveau que le joueur de tennis Roger Federer (31,3 millions), mais loin derrière le golfeur Tiger Woods (111,9 millions).
La profession d'agent de joueur est réglementée en France depuis 1992 par la loi et au niveau mondial par la FIFA depuis 1995 après de nombreux abus constatés94. Le mouvement s'amplifie avec l'adoption de l'arrêt Bosman du 15 décembre 1995 qui abolit les frontières dans la Communauté européenne. Avant cet arrêt, le nombre des joueurs étrangers évoluant en club est fixé par les ligues et les fédérations, entre zéro et trois, selon les pays et les époques. Début 2008, on comptait dans les principaux championnats de football : 351 joueurs étrangers en Premier League (62,7 % des effectifs professionnels), 263 en Bundesliga (53,2 %), 182 en Russie (46 %), 231 en Serie A (41,5 %), 213 en Ligue 1 (39 %) et 191 en Liga (37,1 %)95.
Les transferts ont toujours existé dans le football et leur prix augmente rapidement. Le Britannique Alf Common est le premier joueur transféré pour 1 000 £ (1905)96. Le record actuel est détenu par le transfert de Cristiano Ronaldo de Manchester United vers le Real Madrid en 2009 pour 94 millions d'euros97. La période des transferts est harmonisée depuis 1997 à deux périodes dans l'année : l'intersaison (deux mois en Europe du 1er juillet au 31 août) et à mi-saison (du 1er janvier au 31 janvier). Le règlement de 1997 prévoit également de rémunérer les clubs formateurs, jusque-là totalement oubliés98.

Réglementés par la Loi 4, les équipements des joueurs comprennent un maillot, un short, une paire de


Chaussures de football modernes[pas clair]
Réglementés par la Loi 4, les équipements des joueurs comprennent un maillot, un short, une paire de chaussettes, des protège-tibias et des chaussures. Le port des gants et des lunettes est autorisé. Les gardiens arborent parfois des casquettes quand ils font face au soleil. Ils doivent de plus porter un maillot de couleur différente. La possibilité de porter une jupe-short est évoquée pour les équipes féminines depuis 200876, mais le règlement officiel n'en fait pour l'instant aucune mention77.
Les équipes disposent de plusieurs jeux de maillots. Habituellement, une équipe évolue avec ses couleurs à domicile et doit s'adapter aux couleurs de l'adversaire en déplacement. L'échange des maillots en fin de partie est une tradition pour les matches importants.
Les premiers maillots sont des lainages assez épais. Ils s'allègent durant la première moitié du xxe siècle avec l'adoption de chemises en coton, puis, grâce aux fibres synthétiques à partir des années 1960, ils deviennent très légers. Polyester et polyamide sont principalement utilisés avec des systèmes d'évacuation de la transpiration.
Les chaussures sont à l'origine des chaussures montantes courantes auxquelles on fixait des crampons. Il faut attendre les années 1950, et les premières chaussures de football commercialisées par Adidas, pour voir l'apparition de chaussures modernes. Depuis les années 1990, les meilleures chaussures sont généralement en peau de kangourou avec semelle en plastique et crampons en aluminium.
Le ballon est codifié par la Loi 2. Ses dimensions sont fixées en 1872. Le ballon doit être sphérique, en cuir ou dans une autre matière adéquate, avoir une circonférence de 70 cm au plus et de 68 cm au moins, un poids de 450 g au plus et de 410 g au moins au début du match et une pression de 0,6 à 1,1 atmosphère (600 - 1 100 g/cm2). Ces dimensions sont plus réduites pour les ballons utilisés par les joueurs de moins de 13 ans. Depuis le 1er janvier 1996, seuls des ballons ayant passé les tests de la FIFA (Fifa Approved) sont utilisables en compétitions internationales organisées par la FIFA ou les confédérations continentales78.
Les joueurs et le jeu

Jouer au football